Décroissance énergétique
http://www.villesentransition.net/transition/pages/a-z/decroissance_energetique
Le concept de décroissance énergétique ("energy descent" en anglais) a été formulé en 2001 par les écologistes Odum et Odum. Selon les auteurs, la décroissance énergétique est la seule
alternative qui s'offre à nous après une ère de croissance énergétique ("energy ascent") caractérisée par l'abondance de ressources fossiles (pétrole) à bon marché.
C'est un des concepts-clés de l'écologie actuelle. Sur celui trop vague de développement durable, il a l'avantage de préciser très clairement une des conditions essentielles de toute action
écologique cohérente : il n'y aura pas de développement durable sans décroissance de la consommation des ressources géologiques.
Pour certains auteurs tels que Holmgren (2003), la décroissance implique une diminution quantitative sur tous les plans : énergie, consommation, nombre d'humains (par contrôle des naissances),
etc.
Voici la définition qu'en donne Rob Hopkins, le fondateur des Transition Towns : "[...] le déclin inexroable des ressources nettes disponibles pour soutenir l'humanité, qui reflète la
croissance de la demande en énergies depuis la Révolution industrielle. Il s'agit d'un scénario d'avenir selon lequel le monde aura su s'adapter à cette diminution en relocalisant son activité
et redéveloppant son autonomie (résilience).”
Pour Hopkins, la décroissance énergétique est la seule alternative à un avenir où les nations risquent de s'affronter dans des combats sans merci pour les ressources naturelles : "L'idée de
décroissance est mûre. C'est une nouvelle frontière qu'il faut aborder avec enthousiasme et détermination, en autant que chacun comprenne la nécessité de diminuer la consommation."
Adaptation de What is energy descent, de Rob Hopkins, par Bernard
Lebleu
http://www.infosdelaplanete.org/imprimer/5356/amory-lovins-il-faut-changer-les-megawatts-en-negawatts-economiser.html?L=FR
FSM : Epinal salle de la fac de droit
MONDIALEMENT le nucléaire est une source
d'énergie marginale, pour des risques planétaires maximaux.
Le nucléaire ne représente que 2,5% de l'énergie consommée sur notre planète.
Ces 2,5% sont répartis de manière inégale entre les pays industriels " soit disant développés " et les pays pauvres.
Nous exploitons des ressources limitées tout en générant des déchets ingérables.
L'extraction de l'uranium se fait dans des conditions reniant les droits humains les plus fondamentaux.
Au Niger, on exploite les populations au détriment de leur santé et de leur environnement, en acceptant cette
comlonisation déguisée, nous nous rendons coupable de la souffrance de tout un pays .
Depuis quelques mois la France, avec son président en première ligne sur tous les fronts, veut vendre des réacteurs dans le
monde entier pour le profit des actionnaires d'Areva.
Le réchauffement climatique, les gaz à effet de serre, le CO2 véritablement problématiques sont les
prétextes utilisé par les promoteurs de cette industrie pour tenter le renouvellement du parc atomique mondial en présentant abusivement l'électricité nucléaire comme
"propre".
Dans sa campagne de promotion conduite par le futur président de la communauté européenne, Mr Sarkozi , le
lobbie vient de signer des accords portant sur la fourniture de ses technologies avec la Chine, la Libye, le Maroc, l'Algérie ou l'Arabie, des pays comme chacun le sait la
démocratie n'existe que dans l'imaginaire.
Il est évident que les peuples ont le droit d'avoir de l'électricité et de l'eau potable mais le
nucléaire qu'Areva veut leur fournir grâce à Sarkosy ne va pas aider ces populations à se libérer des dictateurs qui les gouvernent et ne risque que d’amplifier
l'instabilité géopolitique de ces pays.
Il suffit de regarder très peu en arrière pour en avoir une illustration avec les contrats des années 70-80 en Irak- pour
aboutir au début 90 avec la 1ere guerre du golfe par exemple et toutes ses conséquences, ou de la crise de la Corée du Nord, des menaces sur l'Iran, de la prolifération nucléaire
que l'on nous sert pour justifier l'éventuelle intervention de troupes armés dans cette région.
EN FRANCE
Le nucléaire Français développé dans l'opacité et le secret à partir des années 50 a pris son essor dans les années 70-80
stérilisant la recherche et le développement des alternatives qui nous font défaut actuellement pour atteindre l'objectif de 23% d'énergie renouvelable en 2020.
Cette politique a encouragé un gaspillage considérable en favorisant les chauffages électriques de plusieurs millions
d'habitations pour justifier la construction des centrales atomiques sur tout le territoire avec l'argent des contribuables.
LES CENTRALES
La construction de l'EPR en Normandie a été décidée sans tenir compte de l'avis de ses habitants ni des
propositions de solutions alternatives.
Le nucléaire ne nous est d’aucune utilité ! Nous produisons globalement 15% de plus que nos besoins. Nous sommes
incapables d'être indépendant dès lors que les conditions climatiques tendent vers le froid en hiver puisqu’il nous faut importer du courant de l'étranger et remettre en
service de vielles centrales au charbon fortement émettrices de CO2. Lorsqu'il fait trop chaud - la canicule - le nucléaire nous fait défaut, le débit des rivières étant
trop faible pour assurer le refroidissement correct des centrales.
Construire un nouveau réacteur ? ! ! !
Les centrales existentes rejettent de la radioactivité, des études allemandes démontrent un
accroissement du nombre de leucémies aux alentours des centrales . Le rique zerro n’existe pas, de Fessenheim à Flamenville, de Golfech à Graveline, les
alertes d’accidents classées sur l'échelle INES de un à sept fusent.
Super Phenix n’est toujours pas démentelé, et l’on ne sait que faire des déchets hautements
radioactifs que cela générera, sans parler des frais engendrés, toujours à la charge des contribuables…
LES DECHETS
La France championne du monde du nucléaire ne sait plus quoi faire de ses déchets radioactifs qui sont une véritable bombe a
retardement pour les générations futures.
Les centres de stockage de ces déchets que ce soit dans la manche à la Hague ou à Soulaine dans
l'aube rejettent des quantités énormes de radio nucléides dans l'environnement. Les nappes phréatiques sont contaminées dans la Manche. On a constaté une augmentation phénoménale
des maladies de la thyroïde dans le territoire champenois où se situe Soulaine .
A Bure ou les premiers colis de déchets sont programmés pour 2025, on n'en est pas à une contradiction près. Alors
que l'objectif annoncé pour l'enfouissement est de retenir un temps les radionucléïdes avant leur retour inévitable à la biosphère (ou surface de la terre ? ), on nous affirme
que le sous-sol du centre d'enfouissement sera étanche pour des milliers d'années même en cas de tremblement de terre. A savoir que les études ne sont même pas terminées.
Les failles géologiques, les ressources géothermiques, les nappes phréatiques sont tout simplement
ignorées.
Il est de notre devoir de ne pas laisser La Meuse, qui alimente la Belgique et les Pays Bas, la Marne qui alimente le bassin
parisien, Vittel-Contrex, Bourbonne les Bains être contaminées par ces déchets qui représentent en quantité en radioactivité environ 33 fois l'inventaire radioactif de la
catastrophe de Tchernobyl
Quel héritage pour la planète et les générations futures laisserons-nous ?
Il est urgent d'arrêter cette aberration et de chercher d'autres voies pour la gestion des déchets
nucléaires existants, urgent d'arrêter d'en produire tout en diminuant la production des gaz à effet de serre qui provoquent le réchauffement climatique que plus
personne n'ignore.
LA SORTIE DU NUCLEAIRE
Nous sommes en mesure d'inverser ce schéma, les alternatives existent, consommer moins
d'énergie pour un résultat final amélioré est tout à fait réalisable.
Diverses études prouvent que les milliards d'euro qui sont injectés au profit de la nucléocratie peuvent être utilisés dans
les économies d'énergie par les suppressions des gaspillages, la sobriété, l'efficacité énergétique et le développement des renouvelables peuvent à court terme nous permettre de sortir
du nucléaire tout en diminuant le chômage.
Une vraie politique de réduction de la consommation doit être décidée.
La décroissance en est une et la décroissance énergétique est inévitable, nécessaire, indispensable et sera bénéfique
pour tous.